SCOP&CO, c’est le nom qu’ont choisi Romain Cavalié, Edouard Marix, Lucas Cambra et Florian Brunel pour leur entreprise de conseil en ingénierie, créée en Scop (Société Coopérative et Participative).
Ils interviennent sur l’ensemble de la chaîne de valeurs des industriels, entreprises tertiaires et organismes publics de tout secteur d’activité en délivrant des prestations intellectuelles. Un statut coopératif pour redonner du sens à la collaboration ; une innovation dans ce secteur.
Une coopérative de conseil en ingénierie pour favoriser la pérennité des collaborations
Après une expérience cumulée de 15 ans dans le secteur du conseil, les 4 associés rebondissent en créant une société qui leur correspond.
« Nous avons tous occupé des postes de management au sein de grands groupes mais aussi dans des entreprises plus petites, et nous avons été frappés par le même constat : un manque d’épanouissement professionnel, une recherche permanente de rentabilité et une certaine frustration de ne pas aller au bout des choses. Ce changement d’aspirations professionnelles nous a amené à nous lancer dans un projet entrepreneurial porteur de sens. » exprime Romain Cavalié, gérant de l’entreprise coopérative.
Ensemble, ils développent le projet SCOP&CO.
« Ce projet, c’est l’ambition de conférer un réel sentiment d’appartenance et de reconnaissance à l’ensemble des salariés, notamment des consultants ingénieurs. », raconte Edouard Marix. « C’est aussi ancrer sur le long terme les relations que l’on va construire avec les partenaires et les salariés, grâce à des intérêts communs plus forts dans l’optique de redonner du sens à la collaboration. » Avec SCOP&CO, ils délivrent des prestations intellectuelles auprès d’acteurs locaux industriels, tertiaires, publics ou privés pour le grand Sud-Ouest. Ils accompagnent leurs clients tout au long du cycle de vie de leurs projets.
La Scop, un choix raisonné qui va servir le projet d’entreprise
Avant d’opter pour le statut coopératif, les 4 associés-fondateurs ont recherché l’outil idéal qui rendrait concret tout ce qu’ils voulaient faire avec plus de reconnaissance, d’autonomie, de sens et d’impact. C’est dans une suite logique que le modèle Scop est apparu comme le parfait outil juridique qui servira au mieux leur projet d’entreprise. Un modèle innovant dans le secteur, que les 4 membres fondateurs ont mis du temps à appréhender, notamment sur le lien évident de faire vivre 2 modèles antagonistes, que sont les Scop et le conseil en ingénierie. « Pour être certains de faire le bon choix, nous nous sommes fortement appuyés sur l’expertise de l’Union Régionale, sur son réseau et avons contacté plusieurs dirigeants d’entreprises coopératives. » témoigne Édouard Marix.
Aujourd’hui, l’équipe est convaincue, la solution coopérative permet une nouvelle approche du métier avec un véritable partage de la valeur, de la gouvernance pour les salariés et le développement d’un savoir-faire interne (outils, logiciels, méthodologie, etc.), qui va appuyer l’expertise des équipes auprès de leurs clients. Concrètement, c’est grâce à la coopérative qu’ils peuvent aujourd’hui répondre aux exigences de leurs clients, mais également et surtout, à celles de leurs collaborateurs. En effet, ils interviennent chez leurs clients avec des consultants associés, supportés par une équipe dont le métier est de mettre les équipes projets dans les meilleures conditions de travail pour garantir leur épanouissement. Inciter à une collaboration plus responsable
Les 4 associés espèrent développer leur activité et accroître leurs effectifs à 40 salariés associés en mission au sein de 10 à 15 clients différents, d’ici 2025. « Nous souhaitons vivement réaliser ce développement avec le soutien des entreprises majeures de la place toulousaines (Airbus, Thales, Safran, Orange, La Poste, Newrest, Liebherr, Continental notamment…) qui se doivent de continuer à être moteurs dansleurs démarches, en adoptant notamment despratiques éthiques et durables dans leur mode de fonctionnement, et d’être à l’initiative de création de partenariats avec les acteurs locaux que sont les coopératives, en leurs ouvrant notamment leurs sollicitations. » précise Romain Cavalié.