Appliquer la réalité virtuelle, augmentée, à la formation et l'apprentissage pour les métiers manuels, c'est ce que MIMBUS fait depuis 2011, en France et à l'international.
Une vision très novatrice à l'époque, même si MIMBUS a été rejoint depuis par d'autres entreprises ou associations
Si le premier métier adressé était celui de soudeur (pour lequel il n'existe, actuellement aucune alternative automatisée à la pratique manuelle et une demande très forte), le champ d'activité s'est beaucoup diversifié.
Laurent Da Dalto a, en effet, fait de la formation aux métiers manuels - métiers souvent en tension et parfois dévalorisés- son cheval de bataille pour offrir un apprentissage ludique, économique et sûr de ces métiers .
Actuellement, le catalogue de solutions immersives de MIMBUS comprend, non seulement le métier de soudeur, mais aussi des activités de peinture, maintenance industrielle, couvreur, plaquiste, sécurité chantier et les métiers de l'agro-agri avec l'irrigation, les chaînes de production alimentaire - domaine en forte expansion de par la croissance des pays africains.
Internationale depuis l'origine (avec 92% à l'export majoritairement en Asie,) , la société travaille avec des revendeurs, partenaires, dans chaque pays, capables de communiquer avec les gouvernements, comprendre les technologies et amener l'évolution pédagogique qui y est associée.
Sur ce marché, il y a beaucoup de barrières à l'entrée.
L'une des principales difficultés est de travailler avec les pouvoirs publics, l'éducation nationale : Lycées, centres de formation publics financés par des gouvernements, souvent dans des pays émergents. L'activité est donc pilotée par la politique.
Cependant, l'acceptation de la technologie reste encore la principale barrière. Ce n'est pas naturel pour un formateur de métiers très manuels d'adopter la réalité virtuelle en la voyant comme une aide et sans se dire qu'il pourrait être remplacer par cette technologie.
L'histoire de MIMBUS est cependant jonchée de très bon souvenirs, dont une aventure au Pakistan, dans des écoles d'handicapés où Laurent Da Dalto a vu l'impact des ces solutions " On leur créait une vie là où il n'aveint aucune chance de survivre"
Sollicitée par de grands organismes comme la commission eurpéenne, l'UNESCO... , l'enjeu de Mimbuse st de montrer que ces solutions sont pertinentes, utilisées et utilisables pour la transformation de la formation profesionnelle avec des sujets autour du métavers ou de la 5G.
Si le métavers va permettre de travailler ensemble en réalité virtuelle sur un même chantier, la 5G avec des débits très rapides, peut allèger le matériel dont on aura besoin en délocalisant la techno sur des serveurs de manière à ce que l'utilisateur n'ait plus besoin que du casque.avec pour conséquence d'alléger également le prix d'achat du matériel. Ceci peut néanmoins poser problèmes dans les pays qui n'ont que très peu accès à la 5G du fait d'une infrastructure encore balbutiante.
Enfin, du fait de sa croissance, MIMBUS recrute, du personnel bilingue, développeurs spécifiques, commerciaux exports... Mais face aux enjeux sur la nouvelle génération, ce qui tient à coeur à Laurent Da Dalto, c'est donner de la visibilité et la possibilité d'expérimenter, dans l'orientation, ces méiters sur lesquels on peut être virtuellement formé.
A cet effet, l'entreprise a créé une plateforme pédagofique VULCAN, gratuite et open source pour faciliter la mise à disposition de contenus.
Pour l'anecdote, à 8 ans, Laurent Da Dalto avait été particulièrement marqué par un film de science fiction où un ado jouait à une console vidéo, simulateur de conduite d'un vaisseau spatial et réalisait un super score. Cette borne d'arcade était en fait un outil de recrutement extra terrestre pour des pilotes de vaisseaux spatiaux.
Revenons sur terre avec une démonstration vidéo pour le métier d'électricien, et le mot de la fin de Laurent " En fait, je reviens à ça : des jeux vidéos pour apprendre des métiers manuels, et, s'ils sont très forts, ils ont un job, les gars ! "
en savoir + : https://www.mimbus.com/