Aline Llareus-Dinier propose de découvrir un nouvel épisode d’une aventure artistique parfois très agitée qu’elle a eu la chance de vivre au jour le jour, une époque où l’Art tenait le haut du pavé. Sa fougue, sa jeunesse, lui permettaient alors de plonger au cœur des événements, tout en prenant le recul que toute critique se doit de garder.

Aline Llareus-Dinier est née le 31 mars 1942 à Foix, de père catalan (Pyrénées-Orientales, département 66) et de mère champenoise (Marne, département 51).

Elle y réalise son parcours scolaire jusqu’au Bac en Lettres Modernes option Arts-Plastiques au Lycée Gabriel Fauré avec pour professeur René Isaure pour le dessin, M. Bouleau pour la couleur. Dès ses jeunes années, Aline se passionne pour le dessin et la peinture à une époque où partir suivre les cours parisiens de l'Ecole des Beaux-Arts n'est pas accepté par la famille. Elle choisira les options qui la conduiront à la critique d’art. C'est donc vers la littérature que l’étudiante verra son choix couronné par l'obtention d'une Maîtrise dans la critique littéraire et la création poétique.

En 1967, passionnée par l’Art, elle décide de partir à Toulouse pour suivre ses études supérieures à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines.

Formée au métier de Critique d’art, littéraire, et création poétique par des Maîtres de chaires : René Fromilhague, Michel Descaudin, Jacqueline Bellas, Madame Malavelle dans les matières principales concernant la critique. Elle obtient ses diplômes d’État le 16 juillet 1970.

Etude :

« les problèmes du langage au XVIIe siècle à travers la Princesse De Clèves » de Madame de La Fayette. Le respect de la « discrétion » et du « secret » entre le Duc de Nemours et Madame de Clèves.

La critique d’art en France de Diderot à Baudelaire : son évolution, son rôle dans la connaissance des civilisations ainsi que les erreurs commises au nom des modes, tendances, courants des époques.

La critique d’art au XXe siècle selon Roland Barthes et René Huygues.

Sujet de mémoire :

  • Critique cinématographique (le non-respect de la « discrétion » et du « secret » dans l’adaptation cinématographique du roman de Madame de La Fayette) : La Princesse de Clèves.
  • Critique littéraire : Etude des doublons dans « Manon Lescaut » de l’Abbé Prévost : importance des situations qui en se renouvelant dans la vie d’un homme, peut en déterminer la destinée.

Auparavant, elle obtient sa licence d’histoire de l’art option Espagnol en 1969.

Elle prolonge ses études à l’Institut Supérieur des Arts de la rue du Taur de Toulouse en 1973 et 1974 : spécialité Art Nouveau :

  • Sujet d’étude : Victor Horta et Hector Guimard.
  • Sujet de Mémoire : comparaison des conceptions architecturales de Antoni Gaudi i Cornet et de Louis Henry Sullivan (dit le « Père des gratte-ciels »).

En 1972, Aline Llareus-Dinier rentre à La Dépêche du Midi où elle créé et devient titulaire de la rubrique : « Itinéraire artistique » jusqu’en 1989. Son style clair et incisif, sa passion pour la création en général séduiront le monde de la Recherche Fondamentale et Appliquée.

Sur proposition de Jacques Cukier, directeur des Editions Internationales, rue St Antoine du T à Toulouse, et approbation du ministre de la Recherche et de la Technologie Hubert Curien, les Ministères de la Technologie et de l’Enseignement Supérieur lui confieront la rédaction de cinq ouvrages-sommes des plus grandes découvertes de la fin du XXe siècle (paru aux Editions Internationales entre 1990 et 1994).

Toulouse ville d'art mais aussi ville de technologie sera pour Aline Llareus-Dinier un terrain idéal à la démonstration du lien intime tissé entre création artistique et scientifique. Douée pour l'écriture, ouverte aux découvertes, elle signera de nombreux ouvrages sur un large spectre culturel artistique.

Aline Llareus-Dinier prolonge ses études pratiques dans les ateliers de Christian Schmidt (peinture) et de Antonio Alos (sculpture).

Elle participe durant quatre ans à la rédaction de la revue « Itinéraire des Arts » fondée par Jean-Paul Sourillan à Toulouse, et signe des ouvrages consacrés à des artistes français et étrangers.

Aline Llareus-Dinier organise des interfaces entre galeries d’art et crée un prix : « le Tholos », trophée destiné à récompenser le lieu d’exposition ayant réuni dans l’année les œuvres de plus grande qualité, dans le cadre prestigieux du château-Mairie d’Escalquens (Haute-Garonne, 31).

André Gallego, Directeur du Journal Toulousain, lui confie la rubrique : « La vie quotidienne des galeries d’art toulousaines au début du XXIème siècle ».

Professeur de Lettres Modernes - Education Nationale

  • Collège Jean XXIII à Pamiers (Ariège, 09).
  • Collège de Balma (Haute-Garonne, 31).
  • Lycée Bellevue à Castanet-Tolosan (Haute-Garonne, 31).
  • EME Toulouse (Ecole Mécanique Electricité) à Toulouse (Haute-Garonne, 31), devenue ensuite Lycée « Les Potiers ».

Première école technique à avoir été créée en France.

  • Lycée St-Joseph de Toulouse (Haute-Garonne, 31).

Récompenses

  • 2022 : Remise de la Médaille d’Honneur de la ville de Montlaur par Monsieur le Maire Aurélien Evanno pour l’ensemble de son œuvre écrite.
  • 2021 : Mérite d’Honneur des Confluences du Terroir 2021 à Viviers-lès-Lavaur organisées par Georges Tony Cassarino :
    • pour son engagement permanent auprès des artistes.
    • pour sa passion et le respect des Beaux-Arts et de l’être humain.
  • 2019 : Diplôme d’Honneur de la Ville de Toulouse remis par Monsieur Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse.
  • 2019 : Prix du livre d’Art octroyé par les Gourmets de Lettres sous l’égide de l’Académie des jeux floraux (Hôtel d’Assezat, Toulouse (Haute-Garonne, 31)
  •   1975 : L’Oiseau d’Or – Prix décerné à la meilleure critique de l’année, remis par Madame Evelyne-Jean Baylet, Présidente Directrice Générale de La Dépêche du Midi à Toulouse. Cet insigne a été réalisé par le Maître Lapidaire des bijoux de Georges Braque : Le Baron Heger de Loewenfeld

Projets en cours :

  • Préparation livre : Rencontres Beaux-Arts de la France – fin XXe début XXIe - présentation par le Critique d’Art Aline Llareus-Dinier d’une soixantaine d’artistes français.
  • Sensibilisation à l’art dans les écoles – Département pilote : Haute-Garonne – artiste peintre de référence pour débuter le programme : Léon Zanella

 

Bibliographie :